Dernières lectures SF. (novembre 2010)
Bonjour,
Voici donc mes dernières lectures de science fiction ( et fantasy).
1: Le cerveau vert par franck Herbert.
L'homme entre en guerre contre les insectes, mais il semble que ces derniers développent des stratégies plus complexes qu'il n'y parait.
Sous couvert d'un thème un peu neuneu, on a un livre qui s'oriente vers la moité sur les problêmes de communication interespèces et la difficulté d'assimiler des concepts étrangers.
J'ai apprécié les quelques idées originales, mais ça reste un livre vite lu et pas transcendant.
Sur le même thème, je conseille plus "la ruche d'hellstrom" du même auteur.
2: Renegats de david Gemmel.
Bon, je suis pas fan de fantasy à la base, mais avec le "trône de fer" je me suis dit que finalement il pourrait il y avoir de bonnes choses.
Ici l'histoire parle de rebelles qui se soulèvent contre le roi injuste.
Je suis persuadé que ce livre trouvera ses lecteur, mais je l'ai trouvé très fade et prévisible. La partie qui aurait pu être intéressante a été vite passée, le démarrage est trop long, et puis le gros travers de la fantasy y paraît: Il faut apprendre les noms improbables d'une douzaine de personnages et lieux et vraiment je trouve ça lourd.
Ceci dit j'aurais sans doute bien aimé à 15 ans.
3: Une forme de guerre de Ian M. Banks.
Bon, je donne ici une deuxième chance à un auteur que j'avais déteté dans l'usage des armes.
Ian M. Banks continue à décrire sa société utopique: "la culture" qui serait une société de loisirs galactique dans laquelle les robots effectuent toutes les tâches ou presque. Ce roman traite notamment de la relation de cette société à la guerre, de ce qui pourrait la forcer à entrer en guerre et des modalités de l'affrontement.
Le propos est assez intéressant mais est noyé dans une foule de détails inutiles (le passage chez les canibales notamment est long, pénible et n'apporte rien....). Le récit est un prétexte à la description de "la culture" mais pêche principalement sur deux points:
- Les personnages ont des attitudes incohérentes. (je suis l'espion ultime, donc je mets une nana en cloque et je la prend avec moi en mission. Au passage je révèle à tout le monde que je suis un espion et je fais des prisonniers ultra dangereux dont je sais qu'à la moindre erreur ils vont me buter... normal quoi...)
- Pourquoi la culture n'est jamais décrite de l'intérieur? les scènes décrites se passent toujours en périphérie des zones contrôlées par "la culture". Pour un livre qui sert manifestement à décrire une société, se situer en dehors est un comble.
On se consolera en se souvenant des quelques courts passages de l'usage des armes se passant à l'intérieur de "la culture".
Au final malgrés ses travers, ce livre vaut le détour, on a quelques apperçus de ce que pourrait être la guerre interstellaire et de nombreuses idées originales.
Du coup je pense continuer à lire cet auteur qui devrait être plus intéressant dans ses ouvrages suivants.
Merci de commenter. ou de cliquer sur les liens de pubs, si vous avez le temps... peut être qu'un jour ça paiera une figurine.
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